La fin des sacs plastiques en Europe.
Le Parlement Européen a adopté, le 28 avril 2015, une réduction majeur de la production des sacs plastiques, en Europe, alors que près de 100 milliards sont utilisés chaque année.
un sac en plastique met entre 1 à 4 siècles pour se dégrader.
Un sac ou un déchet en plastique :
- Tue l’écosystème lorsqu’il empêche la lumière de traverser l’eau. Le développement des organismes photosynthétiques littoraux, nécessaire à l’alimentation des animaux herbivores, est fortement impacté.

- Tue les grands organismes marins, tels que les tortues les cétacés et certains poissons, en provoquant leur étouffement ou leur étranglement.
Une tortue ne fait pas la différence
- Tue les organismes terrestres (je me suis refusé à mettre ici la photo d’un oiseau mort des suites de l’ingestion de plastique, vous pouvez sinon en trouver sur Google image)
La découverte d’un 8e continent !
Chaque année, ce sont 5 millions de tonnes de déchets qui sont rejetés à la mer.
60% à 95% sont des déchets plastiques (sacs, bouteilles, emballages etc.) et nombre d’entre eux reposent jusqu’à 4.500 mètres de profondeur, créant ainsi 5 décharges dans les océans !
Ces décharges constituent actuellement un 8e continent…
Sur le littoral français repose pas moins de 122 millions de sacs à usage unique !
L’Union Européenne a voté la diminution de la production des sacs plastiques.
L’Union Européenne a décidé d’une diminution de la production de 100 milliards à 20 milliards de sacs plastiques, d’ici à 2025.
Le quota est fixé à 90 sacs/ personne/ an en 2019 puis à 40 sacs/ personne/ an en 2025.
Ce texte va également permettre à l’Europe, par l’intermédiaire de la Commission Européenne, d’évaluer l’impact sur l’environnement des sacs en matière oxo-dégradable afin de les définir comme matière plastique ou comme matière biodégradable et valorisable par compostage.
Certains souhaitent en effet remplacer les sacs en matière plastique par des sacs faits en cette nouvelle matière, dite oxo-dégradable.
Selon Bio-deg.org, une association qui vante ouvertement les mérites de ce plastique et dont la neutralité semble très relative :
ces plastiques peuvent se fragmenter, sous certaines conditions (lumière, chaleur…), et après fragmentation ils se dégradent.
Or, selon l’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie), les plastiques oxo-dégradables sont :
fabriqués à partir de polymères auxquels sont ajoutés des additifs oxydants à base de sels de métaux favorisant leur dégradation en morceaux plus petits (même invisibles à l’œil nu)
À noter que l’ADEME précise bien que ces plastiques ne sont pas bio-dégradable.
Certains producteurs défendent donc l’utilisation de ces sacs, en matière plastique dite oxo-dégradable, comme une alternative pertinente, mais au profit de qui ?
Pourtant, ses détracteurs, et notamment la Députée Européenne Michèle Rivasi, affirme que ce plastique ne ferait que se morceler (et non se dégrader) en particules de micro-plastique nocives, que l’on retrouverait déjà dans les rivières et les océans…
L’incinération des sacs, une fausse alternative.
Dans le Rapport de l’Euro-député, Monsieur Vittorio Prodi, sur « Une stratégie européenne en matière de déchets plastiques dans l’environnement« , ce procédé visant à récupérer l’énergie en incinérant les sacs détournerait et empêcherait le développement du recyclage.
De surcroit, il a été prouvé que l’incinération des plastiques rejetait plus de carbone dans l’air que les centrales à charbon.
Cette solution de facilité n’est pas celle à privilégier puisque le coût environnemental serait d’autant plus grand.
Les solutions se trouvent dans le changement, naturel ou contraignant, de nos habitudes.
La France, active en matière de lutte contre la prolifération des sacs plastiques.
Il faut se rappeler qu’une loi avait été adoptée par le Parlement en 2005, interdisant la vente de sac non-biodégradable.
Cette loi n’a pourtant jamais été appliquée…
En revanche, la loi de finances de 2010 est venu taxer ces sacs à hauteur de 10 euros par kilos, soit 6 centimes par sac.
Depuis, le nombre de ces sacs à diminué de 10.5 milliards à 1.5 milliards entre 2002 et 2009 !
Depuis le 1er janvier 2016, les sacs plastiques à usage unique sont tout simplement interdits.
Ils devront être remplacés par des sacs à base de matière organique et recyclables dans des composts à domicile.
Il faut savoir que nous utilisons par moins de 79 sacs par an et par personne.
Ce chiffre est en dessous de ce que recommande l’Union Européenne pour 2019, mais certains pays font déjà bien mieux que nous.
La Finlande consomme 4 sacs par an et par personnes et le Danemark n’en utiliserait quasiment plus, tout comme à San Francisco.
Qu’en est-il de l’avenir ?
Seule la sensibilisation et la formation des futures générations, peut permettre un changement.
Néanmoins, la prise de conscience collective est une donnée à considérer, les actions prises par la ville de San Francisco en sont la preuve.
Le réveil de chacun, la prise de conscience que nos plus infimes actions peuvent changer le monde peut suffire à offrir un nouveau lendemain.
Alors, change tes habitudes, n’ai pas peur de bousculer les certitudes des uns et les croyances des autres, et n’écoute personne d’autre que ton coeur !
Souviens toi de mon précédent article, tu peux sauver le monde
Sois simplement le changement que tu veux voir dans le monde. AGIS !
Love&Happiness
Les sacs en plastiques sont un grand fléau pour la planète je trouve… Quand la loi interdisant les sacs plastiques dans les super marchés, remplacés par des sacs payants, est passée, j’ai cru qu’il n y aurait vraiment plus de sacs inutiles. Mais en fait, ça ne s’applique pas partout et je doit toujours demander aux vendeurs de ne pas me donner de sac (avant j’osais pas, par timidité…et puis j’ai vu la quantité horrible de sacs s’empilant chez moi et j’ai dit stop). Mais une fois, un vendeur m’a dit qu’il était obligé de me donner le sac, c’était le règlement… pour un tout petit machin que j’aurais pu mettre dans mon sac à main directement. Il y a encore beaucoup à faire pour changer le monde mais gardons espoir! 🙂
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Je suis entièrement d’accord avec toi. Je me suis fais la même réflexion lorsque je voyais ces sacs plastiques s’accumuler, alors même qu’une loi était votée pour les supprimer des supermarchés…
Gardons espoir, en effet, mais soyons aussi le changement que nous voulons voir dans le monde.
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